Plus de 25 statistiques sur les emballages durables pour 2024

15 février

L'industrie de l'emballage dépend fortement des combustibles fossiles, qui sont la principale source d'émissions de CO2 d'origine humaine. Plus encore, plus de 50 % de tous les déchets plastiques proviennent de plastiques à usage court, dont 40 % rien que pour les emballages. Trouver des moyens plus durables d'emballer les produits est un moyen important de réduire les déchets plastiques et notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles, qui réchauffent la planète.

La bonne nouvelle, c'est que les emballages durables gagnent en popularité, car les consommateurs et les détaillants sont de plus en plus soucieux de l'environnement.

Mais comment se porte le marché de l'emballage durable ? Quelle est la réaction générale des consommateurs ? Et quels sont les matériaux d'emballage durables les plus populaires ? Nous avons rassemblé plus de 25 statistiques sur l'emballage durable pour vous tenir informé.

Taille et potentiel du marché de l'emballage durable

Le marché de l'emballage durable connaît une croissance fulgurante. En 2020, il était évalué à 274,15 milliards USD. Les experts prévoient un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 6,1 % sur la période 2020-2028. [2]
En 2020, l'Europe dominait le marché de l'emballage durable avec une part de revenu de 36,7 %. Cette croissance peut être attribuée en grande partie à son grand nombre d'industries d'utilisateurs finaux, y compris l'alimentation et les boissons, l'électronique, les soins de santé et autres. [2]Elle est également due en grande partie aux législations strictes en matière d'emballage qui gagnent du terrain sur le continent. À titre d'exemple,la loi allemande sur les emballages impose une taxe de recyclage aux détaillants et aux fabricants pour tout emballage qui se retrouve dans les déchets ménagers.
De nombreuses études ont désigné l'industrie alimentaire et des boissons comme le segment principal du marché mondial de l'emballage durable. [6] 59 % des consommateurs estiment que ce segment « fait du bon travail » en utilisant des emballages durables pour leurs produits. 42 % des consommateurs estiment que les segments des produits de beauté et des cosmétiques sont également performants à cet égard, tandis que 35 % se prononcent en faveur des produits d'entretien. [7]

Principaux enseignements : le secteur de l'emballage durable n'en est qu'à ses prémices. En raison du renforcement de la législation contre l'utilisation du plastique et la prise de conscience environnementale, ce marché devrait connaître une croissance considérable dans un avenir proche.

L'emballage durable au service des engagements globaux de l'entreprise en matière de développement durable

Les entreprises se sont fixés des objectifs ambitieux en matière de développement durable, mais la plupart d'entre elles ne semblent pas en mesure de les atteindre. Jusqu'à 75 % des entreprises se sont ouvertement engagées à recourir à des emballages plus durables, mais moins de 30 % d'entre elles sont bien préparées pour répondre aux exigences régionales, et encore moins aux aspirations internes. [1]
Plusieurs raisons expliquent pourquoi les entreprises peinent à atteindre leurs objectifs en matière de développement durable, mais selon McKinsey & Company, quatre défis sont les plus courants. Il s'agit d'une collaboration interfonctionnelle insuffisante, d'un manque d'incitations significatives, d'indicateurs de durabilité peu clairs et d'un manque de compétences des employés. [1]
Une étude récente de McKinsey & Company a révélé que les entreprises B2B semblent accorder moins d'importance à l'emballage durable que les entreprises de consommation. Seuls 66 % des entreprises industrielles et B2B ont accordé une attention particulière à la durabilité des emballages, en prenant des engagements en la matière. En revanche, 80 % des entreprises de biens de consommation ont pris cette mesure. [1]
La société de conseil en gestion Gartner, Inc. estime que 90 % des engagements publics des entreprises en matière d'emballages durables ne seront pas respectés d'ici 2025, principalement du fait que la majorité de ces entreprises dépendent excessivement du plastique et des emballages à usage unique. [5]
La récente enquête de McKinsey & Company consacrée au développement durable dans l'emballage révèle que moins de 20 % des entreprises ont formé leurs employés à l'intégration du développement durable ou ont mis en place des mesures incitatives significatives en vue d'atteindre leurs objectifs en la matière. [1]

Principaux enseignements : même si bon nombre de grandes entreprises sont animées de bonnes intentions en matière d'utilisation d'emballages plus durables, il leur en faudra davantage pour atteindre leurs objectifs. Malheureusement, nombre d'entre elles, en particulier dans le secteur B2B, sont insuffisamment équipées pour atteindre leurs objectifs en matière de développement durable.

Attitudes des consommateurs à l'égard des emballages durables

Les consommateurs sont sensibles aux emballages durables. 64 % des acheteurs déclarent être plus enclins à acheter des produits d'une marque ou d'un détaillant si son emballage est durable. [3]
Près de la moitié des consommateurs interrogés dans le cadre d'une enquête Drapers Online se disent disposés à payer plus cher pour un emballage durable, et 50 % d'entre eux seraient disposés à payer pour une livraison durable. [3]
La jeune génération semble plus encline à privilégier les emballages durables. 83 % des consommateurs des jeunes générations sont disposés à payer plus cher pour un emballage durable. [6]
L'un des principaux défis auxquels sont confrontés les entreprises et leurs clients réside notamment dans le fait que de nombreux consommateurs ne comprennent pas pleinement la portée de la durabilité (ce qu'elle signifie, les raisons de son intérêt et comment vérifier les allégations de durabilité). Ainsi, 77 % des consommateurs affirment qu'il leur est difficile de rechercher ou de comprendre ces allégations. [3]
Alors que les acheteurs exigent une meilleure durabilité, le greenwashing est devenu courant, si bien que les consommateurs hésitent à faire confiance aux déclarations des marques. Plus de 69 % des acheteurs interrogés dans le cadre d'une enquête ont affirmé ne pas toujours faire confiance aux marques et aux détaillants qui prétendent être durables. [3]
Pour la plupart des consommateurs, l'expression « emballage durable » peut désigner un large éventail d'options d'emballage. Pour 73 % d'entre eux, cela signifie que la marque utilise des emballages recyclés. 77 % préfèrent que les marques utilisent le moins d'emballage possible, 78 % estiment qu'il est primordial que les marques minimisent leur utilisation d'emballages en plastique et 73 % pensent qu'il est essentiel d'utiliser des emballages en papier ou en carton. [3]
Si de nombreux consommateurs reconnaissent la valeur des emballages durables, tous n'en font pas une priorité au moment d'effectuer leurs achats. Une enquête de McKinsey & Company a révélé que les consommateurs américains ne considèrent pas la durabilité globale comme un facteur d'achat crucial par rapport à d'autres critères tels que le prix, la qualité, la marque et la commodité (qu'ils considèrent comme plus décisifs). [4]
Bien que les autres facteurs de décision d'achat soient plus déterminants que le développement durable, 55 % des personnes interrogées aux États-Unis se déclarent encore « extrêmement ou très préoccupées par l'impact environnemental de l'emballage des produits ». [4]
Concilier un climat économique difficile et des choix d'emballages plus durables semble constituer un défi pour les consommateurs. 52 % d'entre eux ont déclaré être disposés à acheter davantage de produits emballés de manière durable si ces derniers coûtaient sensiblement le même prix que les produits emballés de manière conventionnelle. [4]
La pandémie de COVID-19 a incité de nombreux consommateurs à réfléchir sérieusement à l'impact de leurs choix d'emballage. Une étude menée par Trivium Packaging montre qu'au cours de la pandémie, 58 % des consommateurs se sont sentis plus enclins à acheter des produits dont l'emballage était réutilisable ou recyclable. [6]
Selon une enquête récente, plus d'une personne interrogée sur trois a déclaré avoir renoncé à acheter un produit parce que l'emballage n'était pas étiqueté comme étant durable. [6]
Pour 67 % des clients, il est essentiel que les emballages soient recyclables. Malheureusement, les recherches menées par Trivium Packaging démontrent que les perceptions qu'ont les consommateurs sur ce qui est recyclable tendent à ne pas correspondre à la réalité, ce qui met à nouveau en évidence la nécessité de disposer d'informations plus précises sur le développement durable. [6]
Les clients sont sensibles aux valeurs de durabilité des marques. Selon le Sustainability Packaging Consumer Report, 63 % des acheteurs se disent plus enclins à acheter des produits d'une marque qui a annoncé publiquement ses objectifs et ses initiatives en matière de développement durable que de celles qui ne l'ont pas fait. [7]
Les consommateurs se disent déterminés à demander des comptes aux entreprises sur leurs objectifs de développement durable. 82 % des consommateurs se disent « très » ou « plutôt » conscients des objectifs de développement durable des marques qu'ils achètent habituellement. [7]
Alors que les consommateurs affirment être généralement prêts à payer plus cher pour un emballage durable, plusieurs études ont établi que lorsqu'ils ont la possibilité de recevoir des produits dans un emballage durable, seuls 30 % d'entre eux optent effectivement pour ce type d'emballage. [8]

Principaux enseignements : de plus en plus de personnes souhaitent privilégier les emballages durables, mais entre la désinformation sur ce qui est réellement durable et les défis économiques auxquels elles sont confrontées, elles ne sont pas aussi nombreuses à vouloir dépenser dans ce domaine.

Statistiques sur les matériaux d'emballage durables

Une grande partie du marché des consommateurs considère que les emballages recyclés sont « bons ». Il s'agit de matériaux tels que le papier, le plastique, le verre et le métal, qui peuvent être recyclés. Les emballages recyclés représentaient la plus grande part du marché des emballages durables, soit 61,2 % en 2020. [2]
Parmi les options d'emballages recyclés, les options de type plastique recyclé représentaient en 2020 la plus grande part. [2]
Après les emballages en plastique recyclé, le papier est le deuxième matériau d'emballage durable. [2]
Malgré la popularité des emballages en plastique recyclé et en papier, 33 % des consommateurs considèrent le verre comme le matériau d'emballage le plus sûr. En revanche, seuls 22 à 26 % des acheteurs considèrent que les autres matériaux, tels que le plastique, le métal et le papier, sont sûrs pour l'emballage. [4]
La grande majorité des consommateurs reconnaît l'impact négatif des emballages en plastique. 63 % des consommateurs associent le plastique à la pollution des océans et 55 % le considèrent nocif. [6]

Principaux enseignements : bien que le plastique recyclé reste populaire, les consommateurs se tournent vers d'autres options, telles que le verre et le papier, pour obtenir des emballages plus sûrs et plus durables.

Rejoindre le train de l'emballage durable

La demande d'emballages durables, même si elle est encore loin d'être la norme, connaît une croissance rapide. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à être conscients des dommages environnementaux causés par les emballages plastiques et à demander des comptes aux grandes entreprises et même aux plus petites.

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